obsessed 0028 - aurore guez

Bienvenue dans la vingt-huitième édition d'obsessed, la newsletter de ressources et de recommandations par Views.

nov. 22, 2024

Bonsoir tout le monde ! Cette semaine, on a discuté avec l’artiste peintre Aurore Guez pour qu’elle nous parle de ses obsessions ✨

Depuis le début de sa pratique artistique en 2020, pendant le confinement, Aurore a cette idée en tête : déconstruire notre manière de percevoir l’art, à la manière d’un Warhol ou d’un Basquiat, qu’elle cite souvent dans ses influences. En ce sens, elle a toujours exposé ses œuvres dans des lieux peu conventionnels : la rue, un magasin de lit, un camion, une épicerie et même… dans des toilettes. Aurore a déjà offert à plusieurs reprises ses toiles dans les rues de Paris, ayant toujours pour but de rendre l’art accessible à tous. Sa pratique de la peinture, née d’une envie personnelle, devenue thérapeutique, se concentre sur les portraits de personnalités comme Kalash et Snoop Dogg ou simplement de visages qu’elle croise dans la rue et qui l’inspirent.

Jeudi 28 novembre, de 18h à 23h, Aurore performera au sein du Paname Art Café à l’intérieur d’un photomaton dans lequel elle dessinera gracieusement des portraits de ceux qui le souhaitent, aquarellés pour les plus chanceux.

Cette semaine, Aurore nous a partagé la référence de son bar favori, de son film préféré de Damien Chazelle ou encore de sa passion commune avec son père pour le tennis.

Les Acolytes 🍹

Je m’assois tous les jours aux Acolytes, un bar du 10ème arrondissement de Paris, avec mon matcha latte lait d’avoine. J’alterne entre coups de téléphone pour donner des conseils à certaines de mes copines aux cœurs brisés, et réunions de travail professionnelles. Je discute aussi avec Nathalie, elle connaît ma commande par cœur et me sert toujours avec un grand sourire.

🍸 Les Acolytes
📍 195 rue Saint-Maur, 75010 Paris

Peindre en musique 🎨

C’est mon moment à moi, je crée ma bulle de sécurité… Je me sens forte quand je peins. Quand je suis triste - car j’ai quand même une belle propension à me dire que je suis nulle - j’allume mon tourne disque, je sors un crayon, dessine sur ma toile et la remplis de peinture. Très vite, je ne suis plus triste.

La Voie Du Couple 🎧

Je ne suis peut-être pas assez neutre car c’est mon frère qui l’a créé avec sa copine, mais je l’écoute beaucoup. J’ai connu une grosse déception amoureuse récemment et leurs mantras “anti-culpabilisation” m’aident. Ils s’intéressent à tous les aspects du couple : je vous conseille l’épisode sur les 7 idées reçues sur le célibat et la rencontre amoureuse. C’est à écouter sur les différentes plateformes de streaming.

Babylon de Damien Chazelle 🍿

J’ai pris une claque cinématographique. J’ai aimé me perdre dans ce film. À certains moments, je ne savais plus très bien ce que je regardais : comédie, film muet, film d’action voire d’horreur. C’est, pour moi, un magnifique hommage au cinéma, et la BO est géniale.

Van Gogh 👨‍🎨

Je vais paraître “classique” mais tout m’inspire chez lui : à commencer par son coup de pinceau, évidemment, mais aussi sa sensibilité accrue que l’on découvre dans les lettres qu’il écrivait à son frère Théo. Pour moi, c’était juste un hypersensible en décalage avec la société. Je le comprends d’autant plus que j’ai connu la dépression dans ma chair.

Le tennis 🎾

Team Djokovic forever ! Depuis toute petite, je vais à Roland Garros avec mon papa quasiment tous les ans, et quand on le rate, on se fait des soirées match. À une époque, lui hurlait pour Federer et moi pour Djoko, avec comme ennemi commun Nadal, qu’on adorait détester (il nous manque là, j’avoue).

Winnie 🐶

Je l’ai eu juste après le dernier confinement. Il est très câlin, et quand je suis triste, il me console toujours ! C’est ma vie, mon petit nounours…

Camden Market 🇬🇧

J’ai redécouvert Londres (je n’y étais pas allée depuis 10 ans) l’été dernier. Je suis fascinée par son architecture, son âme, sa musique (des talents exceptionnels à chaque coin de rue), sa gastronomie… Je m’y balade avec ma playlist Beatles Forever ou la BO d’Harry Potter dans les oreilles.

Harry Potter 🪄

J’ai même pleuré jusqu’à mes 13 ans car je n’avais pas reçu ma lettre d’admission à Poudlard. Quelque part, je crois que j’ai toujours préféré le monde d’Harry - même avec Voldemort dans les parages - que celui dans lequel on évolue.